MILITARIA
Samedi 30 avril à 14h
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France, fin XIXe.
Tambour « Highlander » écossais.
Aquarelle sur papier signée en bas à droite « AM » et « d’après Detaille » présentée dans un encadrement baguette en bois et stuc doré.
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Japon, fin période Meiji (1868-1912).
Bambou pour tests de coupe des lames de sabre.
Quatre bambous de fort diamètre présentant chacun une coupe biaise annotée. Ils sont rangés sur un petit présentoir en bois laqué. Présence d’un « Môn » de shogun.
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Japon, 2ème Guerre Mondiale.
Rare tanto de kamikaze.
Fabriqué d’époque à partir d’une arme ancienne de famille. Lame type perce armure d’époque XVIIe siècle avec double gouttière et ligne de trempe nuage (petites taches). Monture avec ménuki noyé dans de l’os. Monture et fourreau en Isu no ki et bois de cervidé, à décor sculpté d’un dragon avec signature de l’artiste dans un cartouche.
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Japon, début XXe.
Rare drapeau impérial réglementaire modèle 1873 de l’Armée de Terre, prise de guerre d’un GI à OKINAWA (Avril-Juin 1945).
Fabrication rectangulaire en étamine de laine et lin, au soleil levant rayonnant, en une partie peinte. Etiquette fabricant tissée présente (usée). Dans l’angle inférieur côté hampe, inscription d’attribution brodée double face en noir. Dans l’angle supérieur présence de l’insigne interarmes. Il est bordé sur trois faces de franges blanches et rouge.
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Italie ou France, XVIe.
Corsèque type dit « chauve-souris » de Garde du Palais, vers 1530.
Toutes parties métalliques oxydées avec traces d’oxydation peau d’orange. Fer plat à long estoc à double tranchant et à forte arrête médiane, la base à deux ailerons en V, chacun à double tranchant et à nervure médiane. Le fer est poinçonné, sur chaque face, d’un symbole figurant une tour. Douille à pans à longues attelles (absentes). Hampe en bois noirci postérieure, munie à son extrémité inférieure d’un long sabot en fer octogonal se finissant en pointe.
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Europe, XXe.
Reconstitution d’un armet de combat à timbre à crête de style XVIe et d’inspiration italienne.
En alliage ferreux, timbre moulé en deux parties, le sommet orné de trois crêtes striées sur la tranche formant un motif de cordage. Mentonnière avec crochet. Mézail et ventail absents. L’ensemble est entièrement gravé de trophées d’armes, de lunes, coupes de fruits, motifs végétaux et d’arabesques. Le pourtour de la base à bords ourlés en torsade et rivets bombés.
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Europe, première moitié du XVIIe.
Capeline de cavalier ou d’arquebusier.
En fer forgé. Le timbre d’une seule pièce, à nervures de renfort et plate de couronnement munie d’un anneau. Nuquière évasée en queue de homard à quatre écailles. Visière fixe en pointe à bords ourlés et à nasal réglable. Elle est poinçonnée d’un « M » sur la face extérieure et « o V I » sur la face intérieure. Nasal retenu par une agrafe et une vis papillon, la partie supérieure poinçonnée d’un « R ». Protège-oreilles percés, le protège-oreille gauche absent. L’ensemble dans son bronzage d’origine avec petite traces d’oxydation fleur de rouille par endroits. Capeline dans son état de découverte, jamais en collection auparavant. Fabrication probablement allemande.
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Allemagne, fin XVIe – début XVIIe.
Rare poire à poudre de chasse.
En bois de cervidé finement ciselé de frises de motifs végétaux et d’une scène mythologique figurant Mercure coiffé de son chapeau ailé et chaussé de sandales également ailées, de son attribut le caducée et d’Hannibal juché sur un éléphant. Le fond de la poire est obstrué avec du bois de buis. Deux anneaux de suspension en fer forgé. Complète.
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France, seconde moitié XIXe.
Émile Coriolan Hippolyte GUILLEMIN (1841-1907).
Sculpture en bronze à patine brune figurant l’Empereur Napoléon Ier en pied, en uniforme et les bras croisés, le socle rond en marbre rouge griotte.
H. 25 cm. Diamètre : 8 cm.
(petit éclat à la base de la terrasse).
Note : Émile Coriolan Hippolyte GUILLEMIN (1841-1907) est un sculpteur français de bustes, statues et groupes, il fait ses débuts au salon de 1870 et exposera jusqu’en 1900. Il reçoit la mention honorable au Salon de 1897 et aura pour maîtres Jules SALMSON et Antoine-Louis BARYE. Son art s’inscrit dans le mouvement orientalisme et il collaborera avec les grandes maisons éditrices d’art comme BARBEDIENNE ou CHRISTOFLE.
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Allemagne, 1ère Guerre Mondiale.
Rare fusil anti-char Tankgewehr Mauser M 1918.
Cal. 13 Tankgewehr (13.2 x 92HR). N° de série 2116. Toutes parties métalliques avec oxydation fleur de rouille par endroits, au même numéro. Le tonnerre est gravé du logo « MAUSER » et daté 1918. La culasse est incomplète, la noix, le manchon, le percuteur et son ressort sont absents. La crosse en bois est complète, au même numéro et bien poinçonnée. Il vient avec son bipied modèle MG 08/15 d’origine. Dans son jus, à nettoyer. L’intérieur du canon propre avec bonnes rayures.
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France, Second Empire (1852-1870).
Poivrière à broche six coups, vers 1860.
Cal. 7 mm. Sans N° de série. Toutes parties métalliques avec petite patine grise, gravées de volutes. Le barillet marqué « ACIER FONDU ». Détente escamotable. Plaquettes de crosse en noyer vernis. Baguette dans la crosse. Mécanisme simple action fonctionnel sans jeu. L’intérieur des canons très propre.
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France, IIIe République (1870-1940).
Casque Troupe de Dragon modèle 1874.
Bombe nickelée avec petits manques par endroits, à trois trous-ventouses. Cimier composé de deux ailerons estampés d’une suite de 12 godrons. Masque avec palmette en partie basse et tête de méduse en partie haute. La natte tressée est présente et la crinière est dans sa longueur effective de 70 cm environ. Bandeau, en laiton, estampé d’une grenade enflammée ceint de feuilles de lauriers. Paire de jugulaires à 15 écailles et rosaces en laiton, au modèle. Complet de sa coiffe intérieure en basane brune à 7 dents de loups. Les basanes de la visière et du couvre nuque sont présentes. Le porte-plumet est équipé d’un plumet en plumes de coq écarlates. Complet.
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Royaume de Bavière, 1ère Guerre Mondiale.
Beau casque d’Officier musicien modèle 1886 équipé de son Haarbusch et de sa pointe dévissable, vers 1914.
Bombe en cuir verni, visière carrée à jonc de cerclage en laiton. Plaque de l’état au modèle, sans branche de laurier (modification réglementaire de 1914 pour les Officiers) avec devise sur banderole « In Treue Fest » (ferme dans la fidélité) en laiton doré au mercure de très belle facture. Cocardes du modèle des Officiers, sur le côté droit la « Reichskokarde » aux couleurs nationales « noir-argent-rouge » et sur le côté gauche la « Land-kokarde », ici du modèle prussien « argent-noir-argent » (pour être conforme, la « land-kokarde » devrait porter les couleurs « argent-bleu ciel-argent »). Jugulaires à écailles en laiton doublées de cuir avec leurs rosaces, du modèle 1871 pour Officier. Pointe amovible cannelée en laiton doré, sur embase en croix à quatre branches lancéolées, fixée par trois rivets à tête étoilée et dans sa partie basse, percée de deux trous d’aération et ornée d’une bague perlée. Haarbusch en crin rouge au modèle, sur tige conique cannelée en laiton doré. Coiffe intérieure en cuir souple marron clair et soie jaune avec marque fabricant « Friedrich Tempel Uniformen u. Militäreffekten Hof » insculpé et doré au petit fer sur une pièce rectangulaire de cuir vert. Présence du marquage de taille au tampon encreur dans le fond de la coiffe « 56 1/2 ». Le dessous de la visière recouvert de toile enduite verte et la nuquière de toile enduite rouge. Casque légèrement porté. Le Haarbuch vient dans étui de transport cylindrique en carton habillé de papier noir gaufré avec sa forme support intérieure carton. L’un des couvercles de l’étui de transport porte une étiquette nominative en partie lisible « S v. Hinkel ».
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Europe (Grande-Bretagne ?), IIIe République (1870-1940).
Selle d’arme d’Officier en cuir fauve à troussequin à palette, vers 1880-1900.
La palette à jonc de laiton. Toutes les boucleries, rivets et anneaux de suspension en laiton. Complète de ses étrivières avec étriers et sangle de croupière. Elle est équipée d’une paire de fonte et d’un porte fer en cuir fauve.
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Exceptionnel ensemble de deux luxueux revolvers et de leurs accessoires, en coffret, vendu par la Maison LEFAUCHEUX Henry RIEGER successeur au 37 rue Vivienne à Paris, vers 1870-80.
Dont :
– Un revolver six coups à percussion centrale du système 1873 en cal. 11/73 mm. N° de série 8891. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Canon rond portant cran de mire avec marquage en lettres d’or sur le dessus « LEFAUCHEUX. RUE VIVIENNE 37. PARIS. ». Le bâti, le barillet et le pontet sont damasquinés de volutes et d’arabesques or et argent, ainsi que les contours décorés d’un trait damasquiné d’argent. Barillet lisse à six chambres avec belles encoches de verrouillage. Le chien et l’axe du barillet sont bleuis, tout comme le cran de mire (le chien légèrement éclairci, manipulation). Toutes les têtes de vis sont finement ciselées. Crosse munie d’un anneau de calotte à plaquettes en ivoire chiffrées « JG » et finement gravées en noir d’un décor en suite. Mécanisme fonctionnel, à simple et double actions et à un cran d’armé bien net et sans jeu. L’intérieur du canon est très propre avec rayures bien profondes. Complet.
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États-Unis, seconde moitié XIXe.
Revolver à percussion annulaire Hopkins & Allenn vers 1872, en coffret.
Cal. 32. 5 coups. Toutes parties métalliques avec petites traces d’oxydation, repolies puis redorées. Le chiens, la détente et l’axe du barillet sont avec finition bleuie. Long canon octogonal, carcasse fermée, le dessus du bâti est marqué sur trois lignes « HPKINS & ALLEN M’ F’G. Co. PAT. MCR. 28. 71. MAY. 27. 7 » en partie lisible et « RANGER N°2 ». Mécanisme simple action à un cran d’armé fonctionnel, intérieur du canon très propre avec bonnes rayures. Crosses à anneaux à plaquettes en ébonite marron quadrillé. Complet.
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Prusse, 1ère Guerre Mondiale.
Sabre d’Officier prussien, modèle 1889 (IOD89), prise de guerre du Poilu Anatole Louis DELANNOY du 4ème Regt de Cuirassier à pied.
Monture en bronze en bronze doré (reste) à l’aigle prussien au chiffre « WR II » de Guillaume II, poignée en galuchat filigranée et chiffrée « WRII ». Belle lame nickelée droite à deux gouttières, sans marquage fabricant. Fourreau fer dans son nickelage d’origine, éclairci par endroits, et à deux anneaux de suspension.
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France, Guerre Franco-Prussienne (1870-71).
Rare revolver système LE MAT modèle 1868/71, de fabrication tardive dite du 3ème type, 10 coups, vers 1870-80.
A percussion centrale dont un barillet 9 coups en calibre 11 mm 1873 et un coup central en calibre 20 (diam. 15 mm). Toutes parties métalliques avec finition polie blanche. Carcasse ouverte, chien à sélecteur basculant en dessous pour le coup central. Canon supérieur octogonal rayé, le pan supérieur gravé « Colonel Le Mat Patent ». Canon inférieur lisse et rond. Anneau devant le pontet. Plaquettes de la poignée en noyer blond. Mécanisme simple action à un cran d’armé bien net fonctionnel, sans jeu. Les intérieurs des canons très propres, le canon supérieur avec bonnes rayures. Aucun poinçon visible. Certaines pièces du mécanisme intérieur sont numérotées « 4 ». Complet.
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Grande Bretagne, XVIIIe.
Pistolet à silex type « Queen Ann » signé « London », à deux platines et quatre canons tournants.
Cal. 7 mm. Tout en fer, à canons ronds et à balles forcées se finissant chacun par un bourrelet à la bouche et à huit rayures simulées. Toutes parties métalliques blanche tachées et oxydées fleurs de rouille. Les coffres sont ciselés de décors floraux et celui de gauche signé « London ». Chiens à col de cygne, les détentes protégées par un pontet ciselé d’un décor floral, comme la crosse et les canons. La rotation des canons s’effectue en pressant le pontet. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel, la rotation des canons opérationnelle. Complet. Dans son état de découverte, jamais en collection auparavant.
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Allemagne, première moitié XVIIe.
Pistolet à rouet à usage militaire.
Cal 14 mm. Toutes parties métalliques blanches. Canon à pans. Platine à corps plat à rouet simple et à bride. Belle crosse à fût long en bois fruitier lisse et clair, calotte enveloppante en biseau de forme oblongue. L’extrémité du fût muni d’une bague en tôle d’acier. Bride et pontet en acier. Baguette bois postérieure. Le canon est poinçonné au tonnerre d’une petite grenade enflammée et sur le côté gauche d’un poinçon à demi frappé, en partie lisible « M » (?) et une couronne (?). On y joint une clef de remontage d’époque, rapportée, ne se montant pas correctement sur le carré de l’axe du rouet.
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France, IVe République (1946-1958).
Bel ensemble d’un Administrateur des Colonies de 3ème classe, nominatif, années 1950.
Veste croisée en tricotine bleue, à deux poches de taille et une poche de poitrine, fermant par six boutons en laiton doré timbrés au motif du Corps, d’une ancre étalinguée et d’un croissant. Pattes de col cousues, brodées cannetille dorée sur fond de drap noir d’une ancre étalinguée surmontant un croissant et trois étoiles, au grade d’Administrateur de 3ème classe. Attente d’épaule correspondant à un Administrateur, brodées sur la bordure d’un guipé et paillette en cannetille dorée et de feuilles de chêne et laurier au centre, et cousues sur les épaules. Les parements de manches escamotables sont brodés cannetille dorée sur une partie du pourtour de feuilles de chêne et d’olivier entrelacées, et dans leur partie supérieure, de deux cordonnets et d’une baguette en dents de loup en cannetille dorée avec retour en L, fixés à l’aide de crochets métalliques. Doublure intérieure en satinette bleue avec étiquette tailleur « P. VAUCLAIR Civil et Militaire PARIS » dans le pan intérieur gauche. Présence d’une étiquette nominative dans une poche intérieure « BOUSSIGES 18/10/1949 ».
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France, IIIe République (1870-1940).
Ordre de la Légion d’Honneur, institué en 1802. Lot de quatre étoiles :
– Étoile d’officier en argent et émail, modèle luxe. Poinçons tête de sanglier. Centres en or. Complète de son ruban à rosette. Présentée dans sa boîte portant la marque de la « Maison Templier VIGNOUD à Casablanca ».
– Trois étoiles en argent et émail. Poinçons tête de sanglier. Centres en or. Rubans.
(6 x 4,2 cm en moyenne).
(nombreux accidents aux émaux, un centre avers absent, certaines pointes tordues, dans l’état).
On y joint une médaille de la Caisse pour les Veuves et Orphelins des Vétérans des armées de terre et de mer, insigne de membre du 2ème type, en métal doré et émaillé. Complète de son ruban au modèle, cousu et pourvu d’un bouton de boutonnière.
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France, 2ème Guerre Mondiale ou période Libération (1939-45).
Casquette d’Administrateur en Chef des Colonies sur le modèle 1933. (Madagascar).
Elle est munie de sa coiffe amovible en drap de coton blanc. Insigne frontal ovale brodé cannetille argentée sur fond de drap bleu nuit d’un croissant surmonté d’une ancre de Marine étalinguée sans broderie extérieure et fixé sur la coiffe à l’aide de deux petits boutons pression. Le bandeau brodé de feuilles de chêne et d’olivier entrelacées en cannetille argent sur tout le pourtour, et dans sa partie supérieure, de trois cordonnets et d’une baguette en dents de loup en cannetille argentée. Visière rigide noire en matière carton texturée bordée d’un jonc de toile ersatz noire, le dessous garni d’une toile enduite ersatz noire imitant le cuir. Jugulaire plate en passementerie argentée, retenue par deux boutons petits modules lisses et bombés, sans motif avec finition argentée. Coiffe intérieure en fine toile de coton noir et bandeau de sudation de cuir noir. Aucune marque de chapelier visible.